La néobanque berlinoise Nuri, ex-Bitwala, spécialisée dans l'investissement en cryptomonnaies, n'a pas réussi à trouver d'acquéreur après sa mise en redressement judiciaire cet été.
Fondée en 2015, Nuri n'a pas réussi à trouver un acquéreur, ni à lever de nouveaux fonds, explique sa patronne dans un billet de blog. Les clients ont jusqu'au 18 décembre pour retirer leurs fonds, avant la liquidation. La start-up compterait 120 employés, qui seront licenciés. D'après Crunchbase, la plateforme avait levé depuis sa création près de 40 millions d'euros, notamment auprès de DIP Capital et Earlybird.
PDG Kristina Walcker-Mayer « Malheureusement, nous n’avons pas été en mesure de trouver des investisseurs pour poursuivre notre mission et avons demandé à nos clients de retirer leurs fonds au plus tard le 18/12/2022, afin que l’entreprise puisse être résiliée et liquidée ... Tous les actifs de votre compte Nuri sont en sécurité et ne sont pas affectés par l’insolvabilité de Nuri. Le trading sera possible jusqu’au 30/11/2022. »
Comme de nombreuses plateformes centralisées, Nuri était basé sur un modèle proposant de la conservation d’actifs numériques, des services de trading, ainsi que des rendements sur certaines cryptomonnaies. La concurrence étant rude sur ce secteur, elle est loin d’être la seule plateforme crypto à subir les conséquences du bear market, mais la crypto-banque en faillite se démarque tout de même par la gestion des fonds de ces clients et demande à ses 400 000 utilisateurs de retirer leurs cryptomonnaies.
Nuri avait eu la mauvaise idée de lancer des comptes épargne en bitcoin, rémunérés, avec Celsius qui a fait faillite en juillet.
