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Ce mercredi 3 mai, le Conseil constitutionnel a rejeté la demande d’un référendum d’initiative partagée visant à retoquer la réforme des retraites, et ce, pour la deuxième fois.
Ce deuxième RIP avait été initié in extremis le 13 avril par quelque 250 députés et sénateurs de gauche et indépendants. Le lendemain, le Conseil constitutionnel, sous la houlette de Laurent Fabius, avait validé l’essentiel de la réforme des retraites, dont le report de l’âge légal à 64 ans, et rejeté une première demande de RIP.
Communiqué publié en fin de journée : « Le Conseil constitutionnel juge que ne porte pas sur une réforme relative à la politique sociale de la nation, au sens de l’article 11 de la Constitution, la proposition de loi visant à interdire un âge légal de départ à la retraite supérieur à 62 ans. »
Après ce camouflet, les opposants à la réforme n’ont plus qu’une échéance en tête : le 8 juin, date de la niche transpartisane LIOT où une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites sera débattue.