L'homme était en effet vêtu d'un tee-shirt avec écrit devant, en anglais, « Sauvons l'Ukraine », en dessous du logo de Superman, et « Respect pour les femmes iraniennes » derrière. Et il tenait à la main ce drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBTQ+.
Après avoir traversé le terrain en courant pendant une trentaine de secondes, cet homme jeune a été intercepté par des agents de sécurité et escorté calmement par la sécurité en dehors du stade de Lusail, où se jouera la finale le 18 décembre.
"Pride in Football", le réseau des groupes de fans LGBTQ+ en Grande-Bretagne : « Nous espérons que la personne qui a couru sur le terrain au Qatar avec ce drapeau est en sécurité. C'était très dangereux, mais c'était une très, très grande déclaration »
Surnommé « Il Falco » (« Le Faucon »), Mario Ferri n'en est pas à son coup d'essai. Cet Italien avait notamment interrompu la demi-finale du Mondial 2010 entre l'Espagne et l'Allemagne en 2010 à Durban, mais aussi la finale de la Ligue des champions un an plus tard, entre le Barça et Manchester United à Wembley, où il avait même déposé une écharpe de l'AC Milan autour du cou de Lionel Messi.
On ne sait pas ce qu'il est advenu de l'homme en question. Avant d'être arrêté par la sécurité, il avait lâché son drapeau.
À l'origine, plusieurs sélections souhaitaient porter le brassard arc-en-ciel sur le bras durant les matchs du Mondial, mais les instances du football a menacé les équipes de sanctions sportives.
Un sujet éminemment sensible au Qatar, un pays où l'homosexualité est illégale, et alors que le début de cette Coupe du monde a été marquée par la polémique des brassards "One Love".

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