Une enquête peut en cacher une autre. Alors que l’instruction sur le grave accident provoqué par Pierre Palmade rentre dans sa dernière ligne droite, une autre procédure vient de connaître un coup d’accélérateur. Il s’agit des investigations menées sur le réseau de trafiquants de drogue ayant fourni l’humoriste, lancées dans la foulée de la collision, le 10 février dernier, sur une route départementale de Seine-et-Marne.
D’après les informations du Parisien, confirmées par le parquet de Melun, ce lundi 2 octobre, quatre suspects, dont le dealer de Pierre Palmade, ont ainsi été interpellés à Nemours, en Seine-et-Marne, ainsi qu’en Seine-Saint-Denis. Ils ont tous été placés en garde à vue. Une arrestation rendue possible grâce à l’exploitation du téléphone de l’humoriste. Trois d’entre eux, âgés de 21, 22 et 31 ans, ont été déférés, ce mercredi 4 octobre. Ils doivent être jugés le 20 novembre prochain pour "trafic de stupéfiants" en comparution à délai différé au tribunal de Melun. Le dernier homme a été relâché sans charges.
Pierre Palmade : « Comme on se sentait bien tous les trois [avec ses amis de fêtes, NDLR] pour continuer, j’ai appelé un contact à Paris qui a accepté de me livrer des stupéfiants à Cély [lieu de sa résidence secondaire]. La campagne n’est pas le lieu pour faire la fête. Mais ça m’arrivait de temps en temps de faire la bringue à Paris et de dormir à Cély. Et très rarement, je demandais à un vendeur de venir m’en apporter quand je n’en avais pas assez »
Confronté depuis des décennies à des problèmes de toxicomanie, Pierre Palmade avait déclaré que son dealer surnommé "Winter" l’avait "ravitaillé" après plus de 48 heures de consommation de drogues dures, et notamment de la 3MMC. Les perquisitions au domicile des suspects ont permis de découvrir du cannabis, de la kétamine, de la cocaïne et des drogues de synthèse ainsi que de l'argent en cash.
Récemment, une expertise a conclu que le bébé de la passagère blessée dans l’accident était mort avant la naissance. Les qualifications retenues contre Pierre Palmade sont donc susceptibles d'être modifiées en « blessures involontaires » par la juge au cours de l'instruction.