Les présidents du Liberia, George Weah, et du Ghana, Nana Akufo-Addo, lors du 64e sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest( (Cedeao) réunis à Abuja, le 10 décembre 2023. KOLA SULAIMON / AFP
Les militaires, qui ont renversé le 26 juillet lors d’un coup d’Etat le président élu Mohamed Bazoum, dirigent depuis lors le pays au sein du Conseil national de la sauvegarde de la patrie (CNSP). En réaction, début août, les membres de la Cedeao avaient imposé de lourdes sanctions économiques et financières à Niamey.
Cette décision de la Cedeao fait suite à la visite, vendredi, au Togo du chef militaire du Niger, le général Abdourahamane Tiani accompagné de certains de ses ministres. Quelques jours avant, Niamey avait demandé au président togolais Faure Gnassingbé de jouer un rôle de médiateur.
M. Touray : « Sur la base des résultats de l’engagement du comité des chefs d’Etat avec le CNSP, l’autorité va progressivement alléger les sanctions imposées au Niger … si le CNSP ne se conforme pas aux résultats de l’engagement avec le comité, la Cedeao maintiendra toutes les sanctions »
La secrétaire d’Etat adjointe américaine aux affaires africaines, Molly Phee, a fait savoir dimanche qu’elle avait été conviée à participer aux discussions du sommet visant à permettre le retour d’un régime démocratique au Niger et à contribuer à rendre le Sahel plus sûr.
Sur les quinze pays membres de la Cedeao, quatre sont désormais dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par des coups d’Etat depuis 2021 : le Mali (2021), la Guinée (2021), le Burkina Faso (2022) et le Niger (2023).