Photo d'illustration. Sipa/Chinedu Asadu/AP
Au moins 160 personnes ont été tuées dans des attaques menées par des groupes armés samedi 23 et dimanche 24 décembre dans plusieurs villages dans le centre du Nigeria. Plus de 300 personnes ont également été blessées.
Des groupes armés, localement qualifiés de «bandits», ont attaqué «pas moins de 20 villages», «les attaques étaient bien coordonnées». Ces dernières ont commencé dans la circonscription de Bokkos puis ont débordé dans celle voisine de Barkin Ladi où «30 morts ont été retrouvés», selon Danjuma Dakil, son président. Dimanche, le gouverneur de l’État du Plateau, Caleb Mutfwang, avait qualifié cette action armée de «barbare, brutale et injustifiée».
Monday Kassah président du conseil du gouvernement de Bokkos : « Les hostilités déclenchées samedi se poursuivaient lundi matin … Au moins 113 corps ont été retrouvés »
Des tirs de pistolet se faisaient encore entendre dimanche en fin d’après-midi, selon une source locale. L’ONG Amnesty International a réagi à ces violences sur son compte X, jugeant que « les autorités nigérianes ont toujours échoué dans leurs tentatives de mettre un terme à ces fréquentes attaques dans l’État du Plateau ».
Les populations des régions du nord-ouest et du centre du Nigeria vivent dans la terreur des attaques des groupes jihadistes et des bandes criminelles qui pillent les villages et tuent ou enlèvent leurs habitants.